Cours de conduite sécuritaire à moto. Quatre mots tapés sur le moteur de recherche, et le monde de l'école est sorti. Il y en a de toutes sortes. Il y a ceux des maisons, ceux qui opèrent dans le cadre d'autres organismes de promotion et ceux qui sont autonomes. Et le motard qui veut suivre un cours, comment choisit-il la bonne école ?
Oui, car l'enseignement de la conduite prudente n'est pas réglementé, contrairement aux cours d'obtention du permis de conduire, réservés exclusivement aux auto-écoles. Pour une conduite sûre, cependant, il n'y a pas de cours de Permis moto A et A2 ou de qualification. Bien qu'au niveau européen, il y ait eu une tentative de réglementer cette activité. L'essor des stages de conduite sur piste et sur route, avec une forte augmentation de la demande et de l'offre, remonte au début des années 2000. Beaucoup ont alors commencé à enseigner la moto. Le faire d'une manière qui se conforme à leurs cordes. Nous avons vu des gens qui ont enseigné à aller vite, car dans ce type de conduite, il y aurait la base du contrôle du véhicule ; et des personnes essayant de sensibiliser les motocyclistes aux dangers.
Pour mettre de l'ordre dans ce tapage ils ont essayé ceux de la Commission européenne, il y a une dizaine d'années, avec le programme Advanced Safe Driving. Il devait s'agir d'un protocole communautaire d'expérimentation de la formation continue des conducteurs, partant de l'idée que même les experts ont besoin de rappels périodiques de formation. Parce qu'il y a une évolution des véhicules qui change les techniques de conduite, et parce qu'on a tous tendance à se contenter de ce qu'on fait au quotidien, en oubliant que sur la route il y a aussi des imprévus et des situations d'urgence. Le sentiment est que les automobilistes après avoir participé aux stages ont réduit leur taux d'accidents, mais ont également augmenté le taux d'amendes prises pour infraction au code de la route. En revanche, il y a plusieurs motards qui demandent expressément d'accélérer lorsqu'ils viennent suivre les cours ; et celui qui dirige une école dirige une entreprise qui a besoin de clients. En tout cas, on ne parle plus de conduite prudente avancée en France, et la situation d'anarchie évoquée au début est restée.